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14 mars 2010 : Les Verts Guadeloupe à la région

Dernière mise à jour : 31 mai 2021


Le 14 Mars 2010, c’est un Grand jour pour les Verts/Guadeloupe : Après deux tentatives manquées en 1998 et en 2004, nous rentrons à la Région. A tous ceux qui ont cru en nous, nous disons chaleureusement : MERCI ! Notre stratégie d’alliance avec le PS et le PPDG, tant décriée hier, sert aujourd’hui d’exemple à certains Hommes politiques de gauche, au niveau national, qui déclarent « qu’à l’exemple de la Guadeloupe les Verts doivent s’allier au deuxième tour avec les autres listes de gauche afin de battre les listes réactionnaires de toutes les droites confondues ». La campagne qui s’est achevée par notre victoire nous a conforté dans la conviction que nous avions d’avoir fait le bon choix et d’être à notre juste place. Cela fait longtemps que les Verts/Guadeloupe aspirent à rentrer à la Région, pour mettre l’Ecologie au cœur des politiques régionales. Aujourd’hui nous sommes au pied du mur. Certes, nous savourons sans fausse modestie notre succès et nous ne laisserons point accroire que nous n’y sommes pour rien. Le représentant des Verts Guadeloupe que je suis s’associe à cette victoire de la liste « Tous pour la Guadeloupe ». Notre élection est la reconnaissance de notre engagement dans les combats pour la préservation et la promotion de l’environnement, pour le respect des droits de l’homme et des libertés et contre toute forme de discrimination et de « pwofitasyion ». Cette victoire c’est aussi le couronnement d’un parcours sans compromission, et l’échec des stratégies fondées sur la calomnie et l’instrumentalisation. Cela étant dit, il n’est pas question d’ignorer l’impact de l’abstention, dans l’analyse des résultats électoraux. C’est un vrai problème et nul ne peut prétendre s’approprier, au rabais, le bénéfice du taux d’abstention. Au jeu de l’abstention et de « l’instruction incivique », tout le monde y perd. Il nous faut absolument prendre conscience de cette désaffection pour le jeu électoral, clé de voûte de la démocratie, et y trouver remède. Il y va de notre crédibilité, même si notre légitimité est acquise. La démocratie participative doit cesser d’être un gadget de campagne électoral pour s’ériger en mode de gouvernance. Plus aucun ouvrage public ni quelque grand projet régional ne doit faire l’impasse sur le nécessaire débat public. Au stade de la conception, de la réalisation, du fonctionnement et de l’évaluation de tout projet, il faudra associer les usagers auxquels il est destiné et qui en payent le prix. C’est la condition sine qua non pour que le citoyen reprenne confiance, par la transparence et par sa propre implication, en ceux qui sont chargés de gérer les Fonds publics. C’est le premier remède contre l’abstention qui, s’il s’accentue, serait un cancer pour la DÉMOCRATIE. Transparence et efficacité de l’action régionale sont les clés de la lutte sans relâche, que nous devons mener contre le désenchantement et l’anarchie. Nous avons grandement conscience des défis à relever et nous avons beaucoup d’idées pour lutter contre l’oisiveté, le chômage et le désœuvrement qui frappent notre jeunesse. C’est donc avec un grand enthousiasme que nous entendons assumer la charge qui pèse désormais sur les épaules des Conseillers régionaux que nous sommes devenus, dimanche 14 Mars 2010. C’est une lourde responsabilité et nous entendons pleinement l’assumer. Mais en cette année 2010, baptisée Année internationale de la BIODIVERSITÉ », nous ne pouvons occulter la responsabilité qui pèse sur chaque guadeloupéen, dès lors que les Nations Unies ont déclaré notre Région « Réserve mondiale de la Biodiversité ». En gardiens d’un petit bout du « tissu vivant de la planète », nous devons tourner le dos à la stratégie de bétonnage systématique et d’élimination de toutes les formes de vie qui nous gênent. Nous pouvons poursuivre le progrès humain avec la biodiversité, mais pas contre elle. Au carrefour des crises financière, économique, social et environnemental, qui sévissent dans le monde et de façon accrue chez nous, nous restons persuadés que l’Ecologie peut être un laboratoire d’idées pour atteindre l’objectif annoncé par le Président LUREL de faire de la GUADELOUPE la 1re Eco-Région de la CARAÏBE. Harry Jawad Durimel Porte Parole des Verts Guadeloupe

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