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Harry Durimel

Les moments forts de la conférence-débat du 3 novembre 2007

Dernière mise à jour : 2 juin 2021


Pointe-à-Pitre est à l’agonie et cela m’est insupportable, c’est la raison de ma candidature à Pointe-à-Pitre. Je veux rassembler tous ceux que cela interpelle, qu’ils soient de Pointe-à-Pitre ou d’ailleurs. Car c’est la Guadeloupe entière qui doit s’intéresser au sort de cette Ville. qui normalement est sa vitrine, sa capitale. Hier soir, devant près de deux cent personnes, j’ai donné ma vision de la politique et exposé le canevas de mon programme pour Pointe-à-Pitre. J’ai expliqué que j’avais besoin de l’implication de tous, que je voudrais abattre les clivages politiques pour un rassemblement de toutes les bonnes volontés. Effectivement dans l’assemblée il y avait tous les courants de la classe politique guadeloupéenne. J’ai expliqué que je veux combattre toutes les formes d’exclusion, que le dialogue, la communication avec l’autre sont très importants et que nous devons faire preuve de tolérance, nous devons montrer à notre jeunesse des exemples de tolérance pour l’aider à se pacifier. La GUADELOUPE et POINTE-A-PITRE appartiennent à tous ceux qui les aiment. Je voudrais incarner la nouvelle génération d’hommes politiques. Celle qui s’investit totalement, avec foi et sans calcul et ce dans l’intérêt général. J’ai conclu en insistant sur le fait que c’est avec l’effort de chacun que nous reconstruirons et redonnerons vie à Pointe-à-Pitre. Puis le débat s’est ouvert. Il ne s’est pas déroulé dans le schéma habituel de question –réponse. Les interventions, qui ont eu lieu, ont surtout été des adhésions à mes idées et même à ma personnalité obstinée pour les causes justes. Madame Maryse ROMANOS, notre poétesse, a fait un brillant exposé des maux de Pointe-à-Pitre, et donné des pistes de réflexion.

Maître Daniel DEMOCRITE, mon talentueux Confrère, dont on connaît le charisme a déclaré sans ambages qu’il me soutenait et tout de suite a demandé que l’on se mette immédiatement et sérieusement au travail. L’auditoire était subjugué.


Madame Eliane VESPASIEN dont on connaît le tempérament de feu a parlé avec son cœur et fait passer un courant d’émotion dans la salle.








Notre artiste engagé près des exclus Ipomène LEAUVA a laissé entrevoir sa grande sensibilité pour la détresse des plus démunis, des sans domicile, des clochards, des drogués, enfin des exclus. Il s’est déclaré convaincu par ma profession de foi et il a, d’ores et déjà, indiqué dans quelle commission il aimerait travailler pour être utile et en phase avec lui-même.


Madame Juliette NUBRET s’est aussi exprimée, et elle a tenu à clarifier les soupçons de xénophobie dont on taxe son partie. Elle a même attiré l’attention du public sur le fait que Monsieur V. LUREL, actuellement, reconnaît le bien fondé de ses propos, puisqu’il a demandé à l’Etat une enveloppe budgétaire pour la scolarisation des enfants issus de l’immigration clandestine. En conclusion elle pense seulement que la Guadeloupe n’est pas en mesure de recevoir toute la misère du monde. Cette mise au point était importante pour qu’il n’ y ait aucune ambiguïté sur la question, car je n’entends faire aucun compromis sur les principes humanistes qui m’animent. J’ai été très sensible à la vue des jeunes dans la salle il y avait parmi eux un jeune homme de 17 ans, avec plein de projets dans la tête, qui est resté du début à la fin des débats; Il était émouvant et réconfortant de penser qu’ils étaient là, signe que la relève se prépare. Il est de notre devoir de leur montrer l’exemple et de ne pas détruire le pays, le monde dans lequel ils devront vivre et si possible s’épanouir. Encore un moment fort de cette soirée, quand un homme s‘est levé pour dire, qu’il s’endormait sur l’acquis et se désintéressait de cette politique de copains et qu’il me remerciait vivement parce que je l’avais sorti de sa torpeur, que je l’avais réveillé et qu’il était prêt à travailler avec moi. Madame Nice COTELLON est venue de Basse-Terre pour m’assurer de son soutien, tant cela lui semblait important. Philippe Rotin, agriculteur, membre de l’UPG, a expliqué comment au début nous étions seulement cinq ou six à nous battre pour que soit entendue l’affaire du Chlordécone. Il a dévoilé qu’aucun honoraire ne lui avait été réclamé ni par moi ni par les 11 autres avocats Guadeloupéens qui les ont défendus et fait déjà reconnaître que leur plainte était recevable. Hubert QUIABA a révélé que j’avais emmené plus de 50 guadeloupéens au Parlement Européen à Bruxelles et que je n’avais pas choisi parmi mes amis mais que j’avais pris des militants de diverses communes. Il a rappelé que je les avais accompagnés dans de nombreuses et importantes luttes ; ex : contre la pollution de la Grande Rivière de Goyave à la Boucan; contre la pollution par les vestiges de l’usine Grosse Montagne etc… Claude NAZAIRE, vieux frère, militant engagé de toutes les grandes causes, a rappelé le rôle déterminant que j’ai joué pour la rédaction et le dépôt de la plainte suite à la contamination de nos sols et eaux par le chlordécone.. Pour me soutenir, il s’est engagé à s’impliquer à titre exceptionnel dans le jeu politique qu’il réprouve. Justin LENCREROT, Agriculteur Bio, un fidèle parmi les fidèles, a été même trop élogieux à mon égard. Il y a eu une quinzaine d’intervenants et je m’excuse de ne pouvoir tous les nommer et reproduire leurs propos. Mais c’est du plus profond de mon être que je les remercie et que je vous remercie tous pour votre présence.


La réunion commencée à 19h s’est terminée aux environs de 23 h 30 avec promesse de se revoir dans les jours qui viennent.

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