Par un Pointois scandalisé par l’attitude de la famille BANGOU au cours d’un conseil municipal du 24 décembre courant où manifestement les conseillers municipaux de la majorité sont ou asservis ou terrorisés. Alors que les cendres de l'immeuble de la rue Sadi CARNOT sont encore chaudes, que les sept morts ne sont pas inhumés, qu'un homme est toujours entre vie et trépas et que Pointe-à-Pitre perd une de ses figures emblématiques en la personne du très populaire René–Robert OSMAR JOIGNY, le maire de la ville profite de cette sinistre catastrophe pour assurer la campagne électorale de son fils.
La population attend des mots rassurants et des paroles fortes du chef d'édilité qu'elle a élu. C'est le deuxième Adjoint, Jacques BANGOU qui monopolise médias et podiums pour représenter une équipe affaiblie et inefficace. Le premier Adjoint, Mme Fely KACY-BAMBUCK est inexistante. Seul « l'héritier » profite de la tribune médiatique que lui donne le dramatique évènement pour exprimer avec mépris et dédain les positions arrêtées unilatéralement par une oligarchie familiale en fin de règne après quarante deux années de pouvoir. Le conseil municipal convoqué le lundi 24 décembre à 11h 00 s'est contenté de prendre connaissance des décisions arrêtées par le père et le fils et imposées à tous. Ainsi, outre les éléments du protocole funéraire décidés par la mairie sans aucune consultation des familles et sans aucun respect des traditions en la matière, on a pu apprendre que la ville se porterait « partie civile » dans l'affaire de l'incendie. Le conseil municipal n'a pas été invité à statuer sur cette proposition du maire imposée comme le fait du Prince. On peut néanmoins se demander l'opportunité de cette démarche compte tenu des interrogations qui font de plus en plus jour concernant les responsabilités de la municipalité et de l'exécutif municipal. On serait tenter de se demander si la famille Bangou n'a pas pris cette option pour avoir accès aux pièces du dossier et préparer sa propre défense. Le gendre, Georges BREDENT, toujours dans le cadre de la stratégie politique de la famille, n'a pas assisté au conseil municipal laissant le champ libre à son beau-frère. Ce désintérêt stratégique confirme bien qu'il n'existe aucune rupture au sein du clan. Aujourd'hui, sept vies humaines ont été prises par un incendie, des familles pleurent, un enfant de dix huit mois n'a pas eu le temps de goûter à la vie, mais la famille BANGOU poursuit sa campagne électorale en cherchant à laisser seuls, face à la justice, quelques jeunes dont l'opinion publique demande déjà la tête, mais qui sont loin d'être les seuls responsables. Assurément le courage n’est pas une qualité de l’équipe sortante.
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